Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est George Bancroft. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est George Bancroft. Afficher tous les articles

mercredi 2 mai 2012

White Gold - William K. Howard - 1927




Jetta Goudal ...
Dolores Carson

Kenneth Thomson ...
Alec Carson

George Bancroft ...
Sam Randall

George Nichols ...
Carson, Alec's Father

Bob Perry ...
Bucky O'Neill (as Robert Perry)

Clyde Cook ...
Homer

73 minutes

Une jeune mariée, Dolores (Goudal) suit son mari Alex (Thomson) vivre dans un ranch d'une région désertique (Arizona ?). Son beau-père la prend en grippe et exprime de toutes les manières possibles sa désapprobation afin de monter son fils contre elle. La jeune femme se sent de plus en plus isolée, son mari et son père ne parlant que de moutons en attendant la pluie, jusqu'au jour où Sam Randall (Bancroft) fait son apparition et décide de rester travailler au ranch lorsqu'il l'aperçoit. Le mari se montre jaloux mais le lent sabordage de sa vie de couple commence à faire effet : une nuit il quitte la chambre conjugale et Sam Randall en profite pour forcer la porte de Dolores, une nuit où justement un orage éclate ...



Étonnamment sombre ce film qui montre la cruauté du beau-père envers la jeune mariée. Petit à petit on comprend que Dolores était une chanteuse. Sa vie était heureuse et elle a épousé Alec Carson par amour. Le père possessif refuse de partager son fils car il l'a élevé comme son père et sa mère dit-il. Le fils ne comprend pas les manigances de son père et le respect l'empêche de s'opposer à lui. Petit à petit nous suivons le naufrage du mariage : au début Alec se montre prévenant avec sa femme, puis le temps passant il tient pour acquis sa présence au grand plaisir du père qui sent qu'il grignote du terrain menant à la discorde. Lorsque le nouvel employé arrive, le père seme la zizanie en faisant croire que Dolores trompe son fils. Celle-ci trop fière ne peut croire que son mari la soupçonne de quoi que ce soit.
Le père a des mots terribles. Lorsqu'Alec lui dit que sa femme lui est loyale, le père lui répond que personne ne s'intéresse à elle et que dans ces conditions c'est bien normal. 
C'est davantage un film psychologique qu'un drame. Tout le déroulement de l'action se passe dans la chaleur, la poussière et le vent, quelques scènes rappellent même The Wind. Un huis clos qui se passe entre l'intérieur du ranch et l'intérieur du dortoir.
Ce qui fait monter la tension c'est la vision du fauteuil à bascule monté sur une armature à ressorts dans lequel le père se balance constamment. On sent la nervosité ambiante grâce à la vision de ce fauteuil et on comprend que les nerfs de la jeune femme sont mis à rude épreuve. Une scène qui vous porte sur les nerfs : le fauteuil à bascule déjà cité en même temps que la vision du fils qui affute un couteau. Pas besoin d'explication, on comprend immédiatement que ces actions deviennent insupportables. Sans compter que les deux hommes ne parlent que de moutons, à tel point que tout l'écran est envahi en surimpression de moutons qui envahissent la maison.

Le mouton c'est l'or blanc, bien sûr. Le final atteint une dimension tragique inattendue : Alors que Sam a visiblement été tué dans la chambre, le père dit à son fils qu'il l'a abattu après l'avoir surpris avec sa belle-fille. Or on comprend très vite qu'il n'en est rien. Dolores a abattu Sam qui a forcé sa porte. Elle attend que son mari lui montre sa confiance, mais celui-ci ne sait que croire et se rapproche de son père. Dolores comprend alors que le beau-père possède réellement son fils et s'en va la tête haute, après avoir jeté le revolver qui a tué Sam dans la boue. The end.
J'ai bien aimé l'action et la tension qui va crescendo de ce film qui est en avance sur son temps et très moderne dans le fond ... 

Jetta Goudal est très belle et possède un très beau visage. C'est la première fois que je découvrais Kenneth Thomson qui s'en sort pas mal dans ce rôle d'homme influençable, et George Bancroft et terrible dans ce rôle d'homme un peu simple qui hésite entre le bien et le mal : une scène le montre avec lui-même et ses doubles, l'un bon et l'autre mauvais, tous deux cherchant à l'influencer. On retrouve Clyde Cook dans le rôle d'un homme de main qui passe beaucoup de temps à flanquer des claques à ses interlocuteurs pour tuer de gros insectes.


vendredi 2 décembre 2011

Pony Express (The) - James Cruze - 1925


Betty Compson ...
Molly Jones
Ricardo Cortez ...
Jack Weston
Ernest Torrence ...
'Ascension' Jones
Wallace Beery ...
Rhode Island Red
George Bancroft ...
Jack Slade
Frank Lackteen ...
Charlie Bent
Johnny Fox ...
Billy Cody (as John Fox Jr.)
William H. Turner ...
William Russell (as William Turner)
Al Hart ...
Senator Glen
Charles Gerson ...
Sam Clemens
Rose Tapley ...
Aunt
Vondell Darr ...
Baby

110 minutes
(il me semble avoir vu une version plus courte)

Le Senator Glen est à la tête de conspirateurs qui appartiennent au Cercle d'or (Golden Circle) qui souhaitent que la Californie soit un état indépendant. Des sympathisants font face aux opposants parmi lesquels figure Frisco Jack (Cortez) un joueur venant de Californie qui tient à ce que son état face partie de l'Union. Le Senateur Glen fait en sorte de se débarrasser de Jack mais celui-ci échappe aux tueurs grâce à l'aide de son vieil ami Red qui vient de Rhodes Island (Beery). Sur le chemin de Julesburg (Colorado) il intervient alors que la diligence qui transporte Molly Jones (Compson) et Glen est attaquée. Glen reconnaissant recommande Jack au Pony Express et à l'agent local Slade (Bancroft) qui ne va pas tarder à ouvrir la ligne menant à l'Ouest en indiquant que tout courrier accompagné du mot de passe "Eureka" dont être retenu et non délivré. Slade est un agent de Glen doublé d'un voleur qui organise le pillage des convois sans scrupule ... Jack se rapproche entre temps de Molly et de son père Ascension Jones (Torrence) un homme qui parait assez simple mais très pieux et qui va s'attacher, grâce à l'aide de Jack, à construire une église....



Un film qui relate partiellement l'établissement de la ligne du Pony Express, les connections liées à l'élection de Lincoln, la transmission du courrier et des messages, bref, les décors sont très réalistes, les attelages de chevaux ou de mules impressionnants, Betty Compson charmante, Ricardo Cortez (dont les parents sont autrichiens et avait pris un nom à consonance latine parce que c'était la mode de l'époque) séduisant, mais le film ne décolle pas vraiment. En tout cas il se laisse regarder avec une certaine distance, mais sans plus. Il y a peut-être trop de personnages. Pourtant Beery est sympathique à regarder s'occuper d'une petite fille rescapée d'une attaque, Ernest Torrence est excellent en prédicateur barbu et simple, George Bancroft prouve qu'on peut facilement être un escroc et s'en tirer sans souci si on sait agir en girouette au gré du vent, mais on ne donne pas au spectateur le temps de s'attacher aux personnages, c'est du moins mon impression.



mardi 6 septembre 2011

Docks of New York (The) - Josef von Sternberg - 1928




George Bancroft ...
Bill Roberts
Betty Compson ...
Mae
Olga Baclanova ...
Andy's Wife - Lou (as Baclanova)- La femme d'Andy et non "his" Wife (de qui ?)
Clyde Cook ...
'Sugar' Steve
Mitchell Lewis ...
Andy, the Third Engineer
Gustav von Seyffertitz ...
Hymn Book Harry




76 minutes
Titre français : Les damnés de l'océan

Deux marins travaillant dans la cale à charbon d'un navire ont une nuit de permission à New York. Bill (Bancroft) et Steve (Cook) partent pour une nuit de plaisir. Bill découvre une femme, Mae (Compson), qui vient de se suicider et se noie dans le port. Il plonge à l'eau et la sauve, puis la ramène dans un bar où Lou (Baclanova) la femme d'Andy qui n'est autre que le 3e ingénieur peu sympathique du bateau (Lewis) la couche dans sa chambre et la réchauffe. Pendant ce temps, Bill lui ramène une boisson chaude et vole des vêtements pour elle. Ranimée elle accepte de passer une soirée avec lui et se retrouve bientôt très à l'aise avec cet homme immense et fort qui la rassure et la protège contre les consommateurs trop entreprenants. Bill ne tarde pas à la demander en mariage ...



Etonnant ce film aux images très posées et réfléchies (la descente de l'ancre, le brouillard, les oiseaux que l'on aperçoit par la fenêtre). Toute l'action se passe en une nuit, ou presque. Betty Compson est magnifique dans ce rôle de femme blessée qui reprend goût à la vie grâce à ce balourd de marin au coeur peut-être plus tendre qu'il ne veut montrer. Endurci, il a connu tant de ports et de femmes, qu'il ne pense tout d'abord qu'à s'amuser et il faut avouer que ses méthodes sont pour le moins curieuses !
George Bancroft est tout à fait crédible dans ce rôle de costaud bagarreur. Clyde Cook incarne l'ami fidèle qui ne comprend pas l'attachement de Bill pour Mae et qui va tout tenter pour le ramener sur le bateau. Olga Baclanova est la femme blessée, terriblement désabusée et rendue quelque peu cynique par un mariage avec un marin qu'elle n'a pas revu depuis trois ans et qui réapparait au cours de la même soirée.
Le preacher incarné par Gustav von Seyffertitz est excellent : alors qu'il est amené dans l'antre de ces buveurs fêtards, il reste concentré et apporte une dimension supplémentaire au rôle. Ses regards sont pénétrants et compréhensifs.
Un film à voir (il parait qu'il est dans la liste des 1001 films à voir avant de mourir de Steven Jay Schneider ...).






dimanche 17 juillet 2011

Underworld - Josef von Sternberg - 1927



George Bancroft ...
'Bull' Weed
Evelyn Brent ...
'Feathers' McCoy
Clive Brook ...
Rolls Royce Wensel
Fred Kohler ...
'Buck' Mulligan
Helen Lynch ...
Meg, Mulligan's Girl
Larry Semon ...
'Slippy' Lewis
Jerry Mandy ...
Paloma


80 minutes
Scénario Ben Hech, Oscar 1929 pour "Best Writing, Original Story"
Autre titre : Paying the Penalty
Titre français : Les nuits de Chicago

Bull Weed (Bancroft) est un habile cambrioleur qui se croit au dessus des lois. Le soir d'un casse il est surpris par un ivrogne et ancien avocat (Brook) qui l'assure de son silence "comme celui d'une Rolls Royce". Plus tard, dans un café, provoqué par Buck Mulligan (Kohler) un bandit brutal, le surnommé Rolls Royce refuse de ramasser les 10 dollars lancés dans le crachoir et Bull finit par le prendre sous son aile et le remet sur pieds en le logeant dans l'une de ses cachettes dont il lui confie les clés. Il fait alors la connaissance de la petite amie de Bull, Feathers (Brent), une jeune et belle femme vêtue de plumes. C'est le coup de foudre, mais Rolls Royce est un homme loyal qui refuse de trahir Bull qui est fou de sa petite amie. Lors d'une trêve annuelle consacrant la reine de la soirée au cours d'un bal réunissant la pègre locale, Bull achète les voix pour l'élection de Feathers pendant que Rolls Royce l'emmène danser. Fou de rage, Bull le chasse et s'endort ivre mort. Buck en profite pour tenter d'abuser de Feathers et Bull, prévenu par Meg (Lynch) finit par se réveiller et abat Buck. Il est arrêté et condamné à être pendu. Dans sa prison, il rumine, persuadé d'avoir été trahi par Rolls Royce et Feathers ....



Un film à la trame et aux décors plutôt épurés, qui joue sur toute une palette d'ombres et de lumières avec des images superbes (quelquefois même les yeux d'Evelyn Brent brillent avec un éclat particulier) qui réussit à vous captiver grâce aux trois voire quatre excellents comédiens principaux et par le thème très bien traité de la loyauté. Ponctués de gros plans sur les visages sur lesquels se lisent les sentiments facilement, les échanges de regards entre Evelyn Brent et Clive Brook sont très parlants, en particulier ceux de Clive Brook extrêmement touchants, comme empreints d'une grande douceur et de sagesse voire d'une grande tristesse. George Bancroft se montre sûr de lui, vantard, mais aussi généreux et violent. La scène du jugement est excellente et le juge s'acquitte à merveilles d'appliquer la loi, les dialogues peu nombreux mais suffisants, la scène de la trêve entre les gangsters qui élisent leur belle est étonnante et quelque part somptueuse (le sol est jonché de confettis et de serpentins, et de nombreux visages, partiellement déformés par des miroirs déformants défilent rapidement) et la scène finale est surprenante et difficile à suivre (on a quand même de la peine à imaginer l'évasion ou peut-être que quelque chose m'a échappé).
Une histoire portée principalement par George Bancroft qui tourne autour d'un thème mêlant certitudes, assurance, générosité, amour, haine aveuglante, fierté, élévation d'âme et dignité finalement. Un parcours douloureux certainement, mais un parcours dont il sort grandit comme on le découvre dans l'une des scènes finales ou l'un des policiers qui l'arrête et l'emmène et lui dit : "tout ce que ça t'a apporté, c'est une heure de plus" et auquel il répond "oui, mais cette heure vaut plus que toute une vie" !

Le tout se regarde avec grand intérêt et du coup j'ai très envie de découvrir d'autres films avec Clive Brook !

Clive Brook

Fred Kohler

Evelyn Brent & George Bancroft




Academy Awards, USA
YearResultAwardCategory/Recipient(s)
1929 Won Oscar Best Writing, Original Story
Ben Hecht

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres